Mille formes du racisme et des discriminations… Un abécédaire…

Antisémitisme – arabophobie – crime haineux – discrimination – discrimination « raciale » – discrimination directe – discrimination indirecte – discrimination institutionnelle -discrimination systémique – ethnisme – ethnocentrisme – ethnophaulisme – formation « raciale » – islamophobie – néoracisme – orientalisme – préjugé – préjugé « racial » – profilage « racial » – racisation – racisme – racisme à rebours – racisme anti-Noir – racisme environnemental – racisme symbolique – violence « raciale » – xénophobie

En 2006, dans le cadre de l’action de l’UNESCO pour promouvoir le renforcement des politiques contre le racisme et la discrimination dans les villes et les municipalités, la sociologue Micheline Labelle (Observatoire international sur le racisme et les discriminations, Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté (CRIEC)
Université du Québec à Montréal, Montréal
) proposait l’étude suivante :

Un lexique du racisme : étude sur les définitions opérationnelles relatives au racisme et aux phénomènes connexes (2006, 49 p.)

“Qu’est-ce que la « race » ? Qu’est-ce que le racisme ? Le racisme est-il universel et existe t-
il de toute éternité ? Comment distinguer racisme, ethnocentrisme et xénophobie ? Quelles sont les manifestations ou les formes élémentaires du racisme ? Quels sont ses niveaux ? Quelles sont ses logiques discursives ? […]

Un éclairage riche et utile qui mériterait sans doute une mise à jour en 2022.

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Un outil de vérification de l’info à la RTBF

Fake-checking, mais pas trop vite non plus… Se poser, écouter, comparer et réfléchir avant tout

Le fast… Checking n’existe pas ! La culture, l’histoire, le calme et l’écoute sans doute… La vérification de l’information… A lire ici

Restez critiques !

La meilleure façon de s’assurer de la validité d’une information reste de recouper les éléments factuels sur lesquels sont basés le contenu et de remonter à la source. Faky est une aide, pas une réponse définitive sur un contenu. Garder l’esprit critique et ouvert en toute circonstance est la meilleure façon d’éviter la désinformation.

Combattre la négation de l’Holocauste sur les réseaux sociaux : TikTok s’associe à l’UNESCO et au CJM…

… à l’occasion de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste (27 janvier)

D’après les données des Nations Unies et de l’UNESCO, 17 % du contenu en lien avec l’Holocauste posté sur TikTok nie ou déforme l’Holocauste. Face à ce problème, la plateforme a décidé d’agir, en s’appuyant sur l’expertise de l’UNESCO et du CJM.”

Désormais si les utilisateurs de TikTok cherchent des termes associés à l’Holocauste, tels que « victimes de l’Holocauste » ou « survivants de l’Holocauste », ils verront apparaître en tête de leurs résultats de recherches une bannière les invitant à visiter le site du CJM et de l’UNESCO : www.aboutholocaust.org/fr.

Le site AboutHolocaust.org, hébergé conjointement par le CJM et l’UNESCO, expose dans 19 langues les faits concernant l’Holocauste, sensibilisant les utilisateurs aux origines historiques du génocide, à son processus et ses conséquences.

En savoir plus sur le négationnisme : https://www.conspiracywatch.info/negationnisme

https://www.conspiracywatch.info/negationnisme

A propos des fausses nouvelles, quelques définitions !

Merci à la revue Balises de la Bibliothèque Publique d’Information (Centre Pompidou)

Glossaire des fausses nouvelles
Complots, intox, fake news, etc.

“À l’heure du web 2.0, les fausses nouvelles prennent des formes multiples. Afin de définir précisément comment et pourquoi ces fake news sont fabriquées, chaque type de contenu fallacieux est désigné par un terme différent. Pour mieux connaître et mieux comprendre les fausses nouvelles qui circulent, Balises vous propose un glossaire des noms qui leur sont donnés. En gras, quelques concepts supplémentaires vous expliquent comment décrypter l’information et mieux se prémunir des intox du Net”.

CC0 Creative Commons – Pixabay

La théorie du “grand remplacement”

« Grand Remplacement » : ce terme a été introduit par un écrivain proche de l’extrême droite identitaire, Renaud Camus. Selon lui, le peuple français serait petit à petit en train d’être « remplacé » par d’autres peuples, porteurs de cultures inassimilables. Est-ce vrai ? Et que recouvre cette expression particulièrement controversée ?

http://quietube7.com/v.php/http://www.youtube.com/watch?v=ESsVJilE1Ko&t=2s

Fact-checking

Selon le CLEMI, le terme anglais fact-checking, littéralement “vérification des faits”, désigne un mode de traitement journalistique, consistant à vérifier de manière systématique des affirmations de responsables politiques ou des éléments du débat public.

“Ce mode de traitement journalistique s’est imposé en France depuis une dizaine d’années, suivant son développement aux États-Unis. À l’origine, le terme désignait un processus de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les journaux avaient dans leur sein (et continuent d’avoir) des employés dont le travail était de vérifier l’exactitude des faits, chiffres ou citations rapportés par les journalistes de terrain. Une forme de contrôle interne de la rigueur de l’information. Mais depuis une quinzaine d’années, le terme désigne une pratique consistant à vérifier de manière systématique les éléments du discours politique, et plus largement du débat public. Un certain nombre de journaux ont mis en place des structures dédiées, notamment en période électorale. Avec l’explosion d’Internet, des sites spécialisés ont vu le jour. Un des premiers fut factcheck.org, site non-partisan et à but non-lucratif. Sa mission revendiquée pourrait résumer le credo des fact-checkers : clarifier le débat public en vérifiant et corrigeant les assertions trompeuses ou confuses. En France, le site d’observation des médias «Arrêt sur Images» fut un des pionniers du genre. Puis Libération et Le Monde, avec respectivement les rubriques «Désintox» et le blog «Les Décodeurs», lancèrent à la fin des années 2000 des espaces entièrement consacrés à la pratique, dédiant des journalistes à cette seule tâche. L’élection présidentielle de 2012 fut le cadre d’une quasi-généralisation de ces rubriques dans l’ensemble des médias français, dans la presse écrite, mais aussi sur les radios et à la télévision. Désormais, certains journalistes ont pour seule fonction de procéder à une écoute exhaustive des déclarations politiques et à en vérifier aussi systématiquement que possible la teneur.

Depuis, la pratique du fact-checking s’oriente dans deux directions. L’émergence des réseaux sociaux et le rôle qu’ils jouent dans l’information ont poussé les fact-checkers à étendre leur veille sur la Toile. Désormais, le fact-checking consiste aussi à sortir du champ de la parole politique pour aller débusquer les rumeurs et fausses informations véhiculées sur le Net. Dans le même temps, le fact-checking a aussi été touché par l’exigence de réactivité que s’assignent les médias en général. Ainsi, des expériences de vérification en live ont été tentées dans des émissions politiques à la télé, des journalistes étant en charge de vérifier en direct les déclarations des invités. De leur côté, les journalistes en charge du fact-checking dans les médias ont désormais coutume de procéder sur le réseau Twitter, en direct, à des vérifications des propos énoncés lors de ces mêmes émissions ou débats politiques. La phase suivante de cette évolution est l’automatisation du fact-checking, souhaitée et expérimentée par certains. En 2013, le Washington Post a ainsi présenté son Truth Teller, un logiciel robot, qui transcrit en temps réel les discours politiques et les compare avec le stock de vérifications déjà effectuées par les journalistes. Des projets similaires sont aujourd’hui à l’étude, au sein de journaux comme Le Monde.

Un paradoxe se dessine toutefois : alors que la pratique du fact-checking s’est institutionnalisée, est l’objet de cours dans les écoles de journalisme, et a pris une grande place dans le débat public, son efficacité est régulièrement questionnée. Les dernières élections ont montré que les vérifications échouent le plus souvent à détourner les responsables politiques de leur propos erronés ou mensongers. Et surtout, le fact-checking se voit reprocher, par une partie des citoyens, sa prétention à dire le vrai, critique de plus en plus commune à l’endroit des médias en général.”

Texte de Cédric Mathiot, journaliste, responsable de la rubrique Désintox, Libération.

Arguments rhétologiques fallacieux

Erreurs et manipulations de la rhétorique et de la pensée logique.

Le mot « rhétologique » est inventé afin de définir  le mélange des  techniques de rhétorique et  les logiques fallacieuses dans le but d’influencer l’opinion, de brouiller la compréhension, d’obscurcir le discours.

Une infographie (en français et/ou en anglais) est disponible en cliquant sur le lien suivant  :  https://informationisbeautiful.net/visualizations/rhetological-fallacies/

Information en ligne et algorithmes, un cocktail toxique

Une interview de Tristan Mendès France, intervenant à l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication – CELSA9, et  maître de conférences associé à Université de Paris.

https://twitter.com/LCP/status/1111702815330586625?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1111702815330586625%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Ftristan.pro%2Finformation-en-ligne-et-algorithmes-un-cocktail-toxique-lcp%2F