Fake news, infox, information fallacieuse

Une fake news est une information mensongère, manipulée intentionnellement dans le but d’induire le public en erreur.

Les fake news ou fausses informations peuvent être propagées dans des buts différents. Certaines ont pour objectif de tromper le lecteur ou d’influencer son opinion sur un sujet particulier. D’autres sont fabriquées de toute pièce avec un titre accrocheur pour densifier le trafic et augmenter le nombre de visiteurs sur un site. Ces dernières années, le phénomène des fake news s’étend sur le Web aux dépens des internautes. En effet, le phénomène des fake news a pris une ampleur médiatique au cours de l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis. Cette tendance a fait son apparition en France quelques mois plus tard lorsque le peuple a également été appelé aux urnes pour élire son nouveau président.

Les fake news s’appuient en premier lieu sur un titre très accrocheur qui produit l’effet d’une bombe. Un scoop que les médias traditionnels n’ont pas, et que les lecteurs vont soi-disant découvrir en exclusivité. Un appel à clics auquel il est difficile de résister. Les contenus de ces messages sont complètement faux ou erronés, avec des mensonges recouverts souvent d’une couche de vérité. Une fois créée, l’infox est boostée par les réseaux sociaux et circule à très grande vitesse. Les manipulateurs profitent de notre capacité d’attention limitée et notre tendance à croire que tout ce qui se lit sur Internet est vrai, pour introduire les fake news. Ils savent par ailleurs quels canaux utiliser car ils connaissent les chiffres qui les importent. Ils savent par exemple que plus de la moitié des adultes américains (51 %) s’informent sur les réseaux sociaux (surtout Facebook), dans la plupart des cas depuis leur smartphone (55 %). Par ailleurs, les créateurs de fake news sont de grands séducteurs d’algorithmes. Ils savent quels mots-clés utiliser et comment les placer, insérer des contenus comme des vidéos et des photos qui plairont aux algorithmes et propulseront leurs fausses nouvelles aux premières loges du web.

D’après https://www.futura-sciences.com/tech/definitions/informatique-fake-news-17092/

Qu’est-ce que le « Nouvel Ordre Mondial » ?

« Nouvel Ordre Mondial » : depuis des décennies maintenant, ces trois mots sont utilisés par les conspirationnistes pour désigner un prétendu plan secret de domination du monde que mettraient en œuvre, au choix : les Illuminati, les francs-maçons, les Juifs, Satan ou encore… des extra-terrestres reptiliens !

Ce mythe est né dans les années cinquante, aux Etats-Unis, au sein de l’extrême droite anticommuniste. Dans les années qui suivent, il fusionne avec d’autres croyances conspirationnistes et commence à essaimer bien au-delà de l’extrême droite traditionnelle, séduisant aussi bien dans la gauche radicale que dans les sphères religieuses intégristes. Thème de prédilection de la mythologie conspirationniste contemporaine, le « Nouvel Ordre Mondial » renvoie à un très grand nombre de significations différentes. Pour nourrir leurs obsessions, de nombreux conspirationnistes n’hésitent pas à sortir de leur contexte ces trois mots lorsqu’ils sont prononcés par des personnalités politiques de premier plan. Selon une récente enquête d’opinion de l’Ifop (janvier 2018), un Français sur quatre est prêt à croire qu’il existe un projet secret appelé « Nouvel Ordre Mondial » constituant à mettre en place une dictature oligarchique sur toute la planète.

http://quietube7.com/v.php/http://www.youtube.com/watch?v=u41PlTNNV0o

Le mythe du complot judéo-maçonnique

Depuis sa naissance il y a 300 ans, la franc-maçonnerie n’a cessé d’être accusée de comploter. Sa « légende noire » réapparaît aujourd’hui. Longtemps dénoncés comme diaboliques, attaqués par l’extrême droite antisémite et persécutés par les régimes autoritaires, les francs-maçons (140 000 en France aujourd’hui) sont en réalité fractionnés en une multitude d’associations. Le fait est que, partout où la franc maçonnerie est suspectée, les libertés sont en danger.

http://quietube7.com/v.php/http://www.youtube.com/watch?v=DSitVSh_moQ

« Hate speech », discours de haine, discours haineux

Il n’existe pas de définition spécifique, jusqu’à ce jour,   même si cette expression s’est généralisée depuis les années 1980 auprès des sociologues, politologues, historiens et juristes.

Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe considère cependant qu’il peut se définir comme toute forme d’expression qui répand ou justifie la haine raciale, la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, ou toute autre forme de haine basée sur l’intolérance.

Information, source d’information, fiabilité de l’information

Une information est un ensemble de faits (une catastrophe naturelle, une décision politique, une découverte scientifique…) que des journalistes portent à la connaissance du public.

Une information a trois caractéristiques :

  •  Elle concerne le public et est donc rendue publique car elle présente un intérêt.
  • Elle est fondée sur des faits réels et non sur un avis ou une opinion.
  • Elle est vérifiée c’est-à-dire qu’elle émane directement des personnes concernées (experts, témoins directs, autorités, etc) qui sont considérées les sources premières de l’information.

Une source d’information correspond à l’origine de l’information. La source peut être primaire (un témoin, une photographie) ou secondaire (le récit de quelqu’un qui n’était pas présent mais qui a des informations via un témoin qui a assisté à l’événement reporté). Pour s’assurer que les informations qu’ils transmettent collent au plus près de la réalité, les journalistes essaient de trouver plusieurs sources différentes pour parler du même événement. Ils tentent donc de « recouper leurs sources ». Il est donc important de vérifier que les sources de l’information sont fiables.

La fiabilité de l’information désigne le degré de confiance que l’on peut accorder à une information. La fiabilité de l’information dépend d’un faisceau d’éléments interdépendants, notamment l’identification claire de la source, l’exactitude des données, des faits, la « fraîcheur’ de l’information. La validité de l’information (crédibilité) permet de vérifier le sérieux d’une source, d’un auteur, sa compétence et sa notoriété pour traiter d’un sujet. Pour évaluer la validité d’une information, une connaissance du contexte disciplinaire ou du domaine est souhaitable.

La pertinence d’une information est toujours relative, contextualisée. Une information est pertinente par rapport à un besoin, à une production envisagée, à une thèse à défendre ou à une problématique à éclaircir

Ainsi, pour distinguer l’information de la désinformation, il faut pouvoir identifier la source, s’assurer qu’elle est fiable, déterminer si l’on a affaire à des faits ou à des opinions, s’interroger sur la date de l’information, des images ou des vidéos, se méfier des phrases choc qui suscitent une vive émotion et ne pas se fier au nombre de partages ou de vues sur les réseaux qui correspondent plus à une dynamique de popularité qu’à une logique de fiabilité, de validité et de pertinence.